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Doctor Who: Revolution of the Daleks - Téléfilm (2021)

Pendant que le Docteur est enfermée dans une prison extraterrestre de haute sécurité dans l'espace, ses amis Graham O'Brien, Ryan Sinclair et Yasmin Khan découvrent l'existence d'un plan mettant en jeu les Daleks, et doivent réussir à le combattre, aidés par le Capitaine Jack Harkness.

Doctor Who: Revolution of the Daleks - Téléfilm (2021)
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Je n'ai pas spécialement l'habitude de rédiger des critiques d'épisodes, mais comme les épisodes spéciaux de Doctor Who ont tendance à avoir leur propre fiche, je vais en profiter pour faire le point sur l'état actuel de la série.nnUne série avec laquelle j'ai eu des hauts et des bas, surtout durant l'ère Moffat. nMais enfin depuis que Chibnall est aux manettes, c'est du petit lait. La réalisation frise la qualité cinéma, et on retrouve l'esprit des premières saisons de Russel T Davies, que ce soit dans la gestion des personnages ou des intrigues et de leur traitement ; il faut dire que Davies et Chibnall travaillaient un peu main dans la main, Chibnall étant le showrunner de Torchwood (qui a ses qualités et ses défauts, mais c'est une autre histoire).nnPour ce qui est de cet épisode, qui nous propose une énième invasion Dalek facilitée par le gouvernement (apparemment le Parlement n'a pas son mot à dire, très bien), c'est surtout l'amnésie mondiale concernant les Dalek qui frappe ; mais bon on a connu bien pire comme incohérence narrative dans cette série. D'ailleurs on ne sait toujours pas comment le Maître a pu survivre et surtout retomber dans ses vieux travers.nnAu-delà des Dalek, l'argument de vente de l'épisode était les tant attendues retrouvailles entre le Docteur et le capitaine Jack Harkness. Qui suivant si l'on considère Miracle Day canon ou non n'est plus apparu depuis 2010-11. Déjà lors de la dernière saison, on ne savait pas trop ce qu'il faisait à fuir dans l'espace et à transmettre d'inquiétants avertissements au Docteur. On n'en saura pas plus. Il débarque simplement pour la libérer (on ne sait d'ailleurs pas trop comment ni pourquoi elle s'est retrouvé là, enfin le Tardis est censé être inviolable et des Judoons popent simplement dedans, okay) ; donc oui il débarque pour la libérer, suggérant avoir passé minimum 19 ans à le faire, et voilà on ne sait pas comment il est au courant, pourquoi il revient d'un coup après tout ce temps, ni rien.nPar contre ça reste un très bon moment, qui aurait pu être encore plus touchant, mais bon il suffit d'accepter de le voir comme un simple personnage secondaire dont on a pas à suivre le parcours.nnSinon au début de l'épisode, un conducteur de camion se fait improbablement assassiner, idem on n'en saura pas bien plus, et on remarquera ce goût qu'a Chibnall pour introduire des personnages qui semblent sympathiques, survoler leurs soucis persos pour ensuite les tuer sans autre forme de procès. C'est original, peut-être pour rendre ça plus "réel" ou suivre la ligne du Docteur qui veut que tout le monde est important. De la même façon que les menaces sont plus "réalistes" depuis l'ère Chibnall, dans leurs fonctionnement ou dans leur design.nnEnfin bref, mis à part un ou deux épisodes, je prends de nouveau énormément de plaisir à regarder cette série depuis le début de l'ère Chibnall (à qui l'on doit pourtant l'épisode de l'alien mangeur d'orgasmes de Torchwood hein). nLes fanfares de Murray Gold ont également disparu, alors c'est peut-être moins iconique, mais aussi plus immersif, intimiste et moderne. Comme la série ? Peut-être. Mais le face-à-face entre Wittaker et Sacha Dhawan était tout aussi puissant que ceux des précédentes incarnations de ces personnages. Malgré l'absence de mention des événements passés, c'est une réussite quand on a aucun doute qu'il s'agit des mêmes personnages que ceux qu'interprétaient Tennant et John Simm.