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Le Procès du 36 - Documentaire (2022)

En avril 2014, un fait divers sordide défraie la chronique aussi bien en France qu'au Canada : une touriste canadienne de 34 ans affirme avoir a été violée par trois policiers dans les locaux de la BRI au 36 quai des Orfèvres, à Paris. Cinq ans plus tard, à l'issue du procès, deux des policiers sont condamnés à sept ans de prison ferme pour viol en réunion et incarcérés. Alors que le verdict de leur procès en appel vient d'être rendu, la réalisatrice Ovidie revient sur cette affaire pour étudier la question du consentement, au coeur de cette affaire de moeurs.

Le Procès du 36 - Documentaire (2022)
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Je n'ai pas du tout aimé ce racolage télévisé 70 mn, ce n'est pas beaucoup pour traiter d'une affaire pareille et aussi complexe ! C'est trop ou pas assez... nEt bien sûr, dans la foulée et le lendemain, "Complément d'enquête" nous sert (nous sort) un nouveau sujet bâteau sur l'affaire PPDA. nTélé poubelle est en marche ca va faire de l"'audience car la créativité à la télé est singulièrement en berne au fil des ans ...nJadis, on craignait la Police dont les membres étaient triés sur le volet à l'inverse, de nos jours, on semble heureux d'afficher une attitude revancharde en la traînant dans la boue, ou en la privantnde la notion de légitime défense... Or des ripoux, il y en a toujours eu et ce, dans tous les métiers...nJ'ai connu quelqu'un d'assez près pour qu'il m'explique comment il a été accusé lui, de viol sur mineure... Impensable pour moi connaissant la personne, droite comme un I.n. La vérité, c'est que la jeune fille était consentante, mais a eu peur de tomber enceinte et que ses parents lui demandent alors des comptes. Elle avait donc inventé cette excuse...nEn attendant, le mec qui avait été innocenté au bénéfice du doute (la jeune demoiselle n'était pas réputée farouche et morphologiquement n'avait plus rien d'une ado) et qui avait une longue vie sans tâche, n'a jamais plus retrouvé sa vie normale d'avant ni son boulot initial en contact avec le public.n Il est tombé dans l'alcoolisme, sa femme a demandé le divorce, et finalement il a payé très cher des galipettes sexuelles nées d'une excitation réciproque progressive comme chacun en a connues nla nature est parfois plus forte que soi...nIci, dans ce documentaire,le metteur en scène avoue ne pas avoir assisté au procès mais suivi à partir de... nVoilà, question authenticité, c'est déjà foutu ! nEnsuite, les policiers ont un premier temps été condamnés puis en appel libérés ! Alors que penser de la justice humaine ?nAlors, n'en déduisez pas que je suis favorable au viol... Mais avec la liberté sexuelle qui s'est développée, les vêtements féminins devenus de plus en plus provocateurs, on se demande de quel côté est l'atteinte aux bonnes mœurs. nLe pire est que si on s'en réfère au Droit, "le doute doit profiter à l'accusé". Dans cette affaire, la justice s'est donc trompée une première fois avant de corriger le tir en appel.nCorriger le tir ? Seulement voilà, l'accusé (les) lui traînera sa vie durant les conséquences d'enquêtes bâclées, ou menées essentiellement à charge d'autant "qu'abattre du flic", c'est tendance et ça fait vendre !nA par ça, ce documentaire est bâclé, les images qui l'accompagnent sont tartes et sans imagination et le tam-tam sonore qui l'accompagne (je n'oserai appeler ça musique) à vomir...nComme ce film d'ailleurs ! Il y a toujours des gros malins qui trouveront à se faire du blé sur la détresse d'autrui ! Beurk !nnFrance 2 le 27.04.2022