Navillera - Drama (2021)
Un septuagénaire obsédé par un vieux rêve et un jeune de 23 ans très doué se soustraient mutuellement à la dure réalité en relevant le défi de devenir danseurs de ballet.
Thèmes Comédie dramatique / Amitié / Danse / MaladienRomance 0% / Féminisme 30 % / Bromance 100 % / Paternalisme 0% *nnSim Deok-cheol fête son 70e anniversaire entouré de sa famille. Après avoir passé sa vie à prendre soin de son entourage et avoir laissé de côté ses ambitions, il rencontre le jeune Lee Chae-rok, qui travaille à devenir danseur étoile et prend la décision d'accomplir son rêve d'enfant être danseur de ballet. Chae-rok devient le professeur de Deok-cheol. Entre les deux hommes que 50 ans séparent, une amitié et un respect mutuels vont se nouer...nnVoici une bien jolie série, chaleureuse, touchante et pleine de bienveillance. Nous suivons l'apprentissage de ce "couple" improbable, avec un Deok-cheol heureux comme un enfant, enthousiaste et passionné, et un Chae-rok renfermé, seul mais déterminé. Ils vont chacun bouleverser et changer la vie de l'autre.nnNavillera n'est pas une comédie, ce n'est pas non plus un drame. On oscille entre sourires et larmes au coeur d'une histoire pleine de bonté et de tendresse. C'est une série qui fait du bien, qui réconcilie avec l'existence, qui appelle à vivre ses rêves plutôt que de rêver sa vie. Les deux comédiens principaux (Park In-hwan et Song Kang) sont excellents tous les deux. Leur duo fonctionne à merveille et leur alchimie est parfaite.nnCôté sujets, la série aborde les thèmes de la vieillesse, de la maladie, des liens familiaux parfois compliqués (la famille de Deok-cheol mais aussi celle de Chae-rok), de la difficulté à s'accomplir dans une société obsédée par la réussite et d'un bonheur souvent impossible à atteindre. Elle confronte des personnages aux sentiments opposés (comme les deux fils de Deok-cheol, le plus âgé dénigrant le plus jeune, qui a abandonné son poste de médecin), elle plaide pour la jeunesse coréenne (Chae-rok, mais aussi Eun-ho, la petite-fille de Deok-cheol, maltraitée dans ses débuts professionnels, ou encore Ho-beom, le mauvais garçon en souffrance), dénonce le travail-sacerdoce des Coréens, elle parle aussi de la parentalité (et de la non-parentalité, à travers le personnage de la fille de Deok-cheol et de son mari, qui n'arrivent pas à avoir un enfant), et surtout, elle supplie la société sud-coréenne d'être clémente avec les siens laisser les gens respirer au lieu de les enfermer dans des vies et des métiers qui ne les rendent pas heureux...nnC'est un drama qui se regarde très vite, très facilement. Les épisodes sont exempts de rebondissements inutiles mais ils ne sont ni longs ni lents, ils sont beaux et pensifs, ils se vivent plutôt qu'ils ne se regardent. On est souvent ému, et je pense que la toute dernière scène est l'une des plus belles fins que j'ai vu depuis longtemps.nn*Voir page d'accueil de ma liste pour plus d'explications https//www.senscritique.com/liste/Kdramas_vus/2850094
Voir aussi : |
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